Nœud à friction de Munter

 

Ce nœud porte le nom de l'homme qui l'a présenté en Italie, en 1974, au congrès de l'Union internationale des associations d'alpinisme. C'est une méthode de protection largement acceptée par les montagnards. La corde est passée à travers le mousqueton pour arrêter la chute d'un grimpeur. On peut aussi laisser filer la corde quand on a besoin de mou; ce nœud peut être utilisé en descente en rappel. (Il est basé sur le principe du nœud croisé servant à faire des barrières de corde, fig. B).

Le « nœud à rebours sur point fixe» d'Ashley (ABOK n° 1851) est un nœud de Munter à friction auquel on ajoute un frein. Tout comme le nœud italien, il est reconnu par l'Union internationale des associations d'alpinisme (LJIAA) et sert de moyen d'assurance pour un alpiniste ; il ne constitue cependant pas la méthode officielle d'assurage - surtout pour l'escalade où de nombreuses chutes ont été enregistrées. Le président de la Commission de sécurité de l'LIIAA, Pit Schubert, a déclaré que ce nœud est une élingue de freinage plutôt qu'un nœud : en effet en exerçant une pression sur le brin inactif de la corde, le mouvement de la corde dans le mousqueton est stoppé. Enfin ce nœud peut aussi être employé pour la descente en rappel mais il a la fâcheuse tendance de tourner et de former des coques : la corde s'abîme alors par usure de la gaine. On trouve parfois ce nœud sous la désignation de «demi-cabestan» et aussi sous l'appellation anglaise HMS knot (abréviation de l'allemand Halbmastwurfsicherung).

 

 

 

 

 

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