Bonnet turc (en forme de T)

 

Utilité

Même si ce nœud a des applications pratiques - couvrir les points de jonction des mains courantes et leurs montants, ou garnir (pour faciliter la reconnaissance dans le noir) les rayons de la roue de gouvernail d'un voilier -, sa réalisation constitue l'un de ces défis qu'il est satisfaisant de relever juste pour le plaisir.

 

Description

Procédez avec méthode, en examinant attentivement chacune des étapes illustrées avant de passer à la suivante. À chaque étape, disposez le cordage tel qu'indiqué et maintenez le tout en place - en empêchant le cordage de s'entortiller - à mesure que vous progressez. Remarquez qu'il est souvent nécessaire de retourner l'ouvrage pour pouvoir enfiler le courant à l'arrière du nœud. C'est aux premières étapes que l'on risque le plus de se tromper et de perdre le fil (Figures 1-8). Lorsque l'assemblage est réalisé correctement, deux motifs réguliers en forme d'échelle apparaissent, à travers lesquels on enfile le courant pour verrouiller le tout (Figures 8-9 et 11-12). Doublez ou triplez la passe afin de créer un nœud à deux ou à trois brins, et serrez graduellement (Figure 13).

 

La petite histoire

II s'agit ici essentiellement d'un bonnet turc 5 G x 6 T, modifié par la création d'un espace supplémentaire permettant le passage du rayon, qui joint à angle droit le gouvernail. Il a été inventé par David Fukuhara (membre de la Guilde internationale des faiseurs de nœuds) de Vancouver, au Canada, et publié dans Knotting Matters (février 1999).

 









 

 

 

 

 

 

 

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