Cotation des formes à bouts arrondis

La méthode à utiliser pour coter les formes à bouts arrondis dépend du degré de précision requis (figure 11.40).


Figure 11.40
Cotation des formes à bouts arrondis

Lorsqu'une grande précision n'est pas requise, les méthodes employées sont celles qui sont commodes pour l'atelier d'ajustage (figures 11.40.a, 11.40.b et 11.40.c).

En (a), le joint d'accouplement, qui peut être produit par moulage ou par découpage du métal en feuille, est coté comme s'il serait fabriqué par l'atelier d'ajustage, la distance
entre-axe et les rayons des bouts sont fournis. Notez qu'il suffit de coter un seul rayon.

En (b), le support d'une pièce moulée comporte une mortaise à chants ronds fraisée. Celle-ci est cotée par la distance entre-axe, qui est utile aussi bien pour le modeleur que pour l'ajusteur-mécanicien.

De plus, cette même distance représente la course totale de la fraise qui peut être facilement réglée par l'ajusteur-mécanicien. La largeur de la mortaise indique le diamètre de la fraise, il est donc mauvais de donner le rayon d'une mortaise usinée.

De plus, si la mortaise est façonnée par moulage à l'aide d'un noyau, elle doit être cotée par le rayon, conformément au procédé utilisé par les modeleurs.

En (c), la mortaise arquée est cotée d'une façon analogue à celle en (b), excepté qu'on utilise plutôt des mesures angulaires.

Lorsque les pièces doivent être fabriquées avec une plus grande précision, les méthodes indiquées aux figures 11.40.d à 11.40.g sont recommandées. Les longueurs totales sont données, les rayons des bouts arrondis sont identifiés, mais non pas à l'aide de valeurs précises.

En (f), on cote la distance entre-axe, car elle est essentielle à la localisation précise des trous.

En (g), la position du trou est plus critique que celle du coin arrondi, de sorte qu'on cote séparément leurs positions.

 

 

 

 

 

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