Le choisir et l'accueillir

Prendre soins de son chat

Pour trouver exactement le chat qu'il vous faut et lui donner toutes les chances de s'épanouir à vos côtés, il y a quantité de petites choses â savoir !

Du choix du sexe à celui de l'éleveur pour arriver aux premiers jours à la maison, examinons chaque étape pour y voir plus clair et ne pas faire d'erreur.

Les praticiens et chercheurs du monde entier s'accordent à dire qu'avoir un animal, en l'occurrence un chat, à nos côtés est un «plus» sur les plans social, psychologique, affectif et parfois même thérapeutique.

Comme le dit Didier Vernay, neurologue et partisan de la médiation animale: «Avec les animaux, on ne triche pas!»

La présence d'un animal dans notre vie nous renvoie directement à ce que nous sommes ; ces compagnons touchent la part la plus sincère de notre être et c'est pour cela aussi que nous les aimons autant.

La présence d'un chat améliore la qualité de vie de son propriétaire : il met en confiance, réduit le stress, rétablit la communication et l'estime de soi, entoure d'affection et restaure un environnement normal.

Qui dit mieux ? Pas mal, pour quelques bols de croquettes !

Avoir un chat, c'est un peu avoir un coach de vie ! Il nous apprend à prendre le temps de vivre, de dormir, de profiter d'un rayon de soleil, de s'étirer... Un regard, une caresse, une séance de ronronnement et vous vous sentez déjà mieux.

En plus d'être zen, le chat est beau à regarder, souple, élégant délicat; il ravit le regard. Mais ce sont encore les maîtres qui parlent le mieux des bienfaits d'avoir un chat :

Victor Hugo:

«Dieu a créé le chat pour que l'homme ait un tigre à caresser chez lui.»

Martine, à propos de Puma, son chat abyssin :

« Mon chat est le témoin silencieux et aimant de toutes mes émotions de vie.»

Murieiie, à propos de Dracou:

«Avec mon chat noir, j'ai une mini panthère à domicile, un peu décrépie certes (17 ans), mais une panthère quand même ! »

Françoise, à propos de Poncho :

« Pour moi avoir un chat, c'est avoir une œuvre d'art vivante chez moi, l'odeur de sa pâtée en plus!»

Yves, parlant de Ruby et Bandit:

«Mes chats et moi partageons la même philosophie de vie, ils représentent la part la plus intime de moi-même.»

Le chat, vedette de l'Antiquité

A l'époque de l'Égypte ancienne (3000 ans av. J.C), aucun chat n'était maltraité ou abandonné. Il était même interdit de l'injurier, sous peine de mort!

C'était un animal vénéré. Très apprécié pour son esthétisme, sa grâce et sa douceur, il était en plus indispensable à l'homme car il protégeait les récoltes en faisant la chasse aux rongeurs dans les champs de blé.

Il contribuait également à ce que les maladies comme la peste se propagent moins. Il était tellement respecté que, même en période de famine, personne n'aurait osé se nourrir avec de la viande de chat !

Les riches se faisaient enterrer avec une statuette représentant leur compagnon et quand c'était lui qui mourait en premier, ses maîtres se rasaient les sourcils et prenaient le deuil le temps de sa momification (soit 70 jours).

Et pour être sûrs que le chat ne manque de rien dans l'au-delà, ses maîtres pensaient à mettre à ses côtés des souris momifiées (véridique: si vous allez à Paris, vous pourrez admirer des momies de chats au musée du Louvre).

Chez les Romains, les chats étaient certes appréciés, mais seules les riches familles en possédaient. Petit à petit, cet animal s'est démocratisé, au point même de devenir la coqueluche des soldats romains. (Il est dommage que ce détail historique n'apparaisse pas dans Astérix !)

Les chats étaient de toutes les batailles (espérons qu'ils n'y participaient pas !).

Ce sont d'ailleurs les Romains qui ont importé le chat en France au Ier siècle av. J.C. Un seul Romain détestait les chats: Jules César! Il détestait leur présence, et on dit même qu'il les craignait...

Les chats célèbres

Les chats ont toujours fasciné les écrivains.

Qu'ils soient français (Chateaubriand, Théophile Gautier, Emile Zola, Guy de Maupassant, Colette ou Boris Vian), québécois (Chrystine Brouillet, Jacques Poulin ou Yves Beauchemin) ou anglophones (Edgar Allan Poe, Samuel Beckett ou encore Ernest Hemingway), tous ont rendu hommage au chat, dans leur vie privée ou dans leur œuvre.

On retrouve aussi le chat dans le neuvième art... la BD ! Félix le chat, le chat de Gaston Lagaffe, Azraël des Schtroumpfs, Garfield, etc.

TOP 5 DES CHATS LES PLUS SYMPATHIQUES

1. Le premier chat célèbre est le Chat botté ! Créé par Charles Perrault (1628-1703). Ce chat, héros à part entière, parle, raisonne et sauve le pauvre fils d'un meunier en le faisant passer pour un marquis. Un petit bijou.

2. Le chat de Geluck. Un autre chat qui parle et philosophe même avec humour et finesse (depuis 1983)! De l'humour belge comme on l'aime ! www.geluck.com

3. Félix le Chat, peut-être le chat le plus célèbre au monde ! Aussi célèbre que les plus grandes stars du cinéma entre 1919 et 1933, c'est le premier personnage de dessin animé à avoir fait preuve d'«individualité» dans les dessins animés, et ce, dix ans avant Mickey Mouse.

4. Les chats du dessinateur à l'humour britannique Simon Tofield et ses irrésistibles petits films d'animation Simon's cat (qui s'inspirent de la vie de ses quatre chats). Un vrai bonheur! www.simonscat.com

5. Garfield, le chat le plus paresseux de l'histoire de la bande dessinée. Né en 1978 dans la presse quotidienne et dominicale américaine, toujours fatigué, toujours affamé et toujours bavard, Garfield ne manque pas une occasion de philosopher avec humour sur sa condition féline.

Chat alors!

Le chat est très présent dans la culture «populaire» et un bon nombre d'expressions lui sont consacrées. Certaines sont très connues, d'autres un peu moins!

En voici quelques-unes qui devraient satisfaire votre curiosité ! Saurez-vous toutes les décrypter ?

1. « S'entendre comme chien et chat.»
(Sans doute une des plus connues!)
2. «Acheter chat en poche.»
3. « Donner sa langue au chat.»
4. « Écrire comme un chat.»
5. « Pas de quoi fouetter un chat.»
6. «Il n'y a pas un chat.»
7. «Avoir un chat dans la gorge.»
8. «Avoir d'autres chats à fouetter.»
9. « Faire une toilette de chat.»
10. «Jouer au chat et à la souris.»
11. «À bon chat, bon rat.»
12. « Avoir des yeux de chat. »
13. « Passer comme un chat sur la braise.»
14. « De la bouillie pour les chats.»
15. « Du pipi de chat! »
16. « Chat échaudé craint l'eau froide.»
17. « Les chiens ne font pas des chats.»
18. « Une chatte n'y retrouverait pas ses petits.»
19. «Appeler un chat un chat.»

A. Se dit d'un endroit où il règne un grand désordre.
B. Jouer à un jeu cruel.
C. Du travail mal fait, fait à la hâte.
D. Conclure un marché sans avoir vu la marchandise.
E. Il n'y a personne, pas même un chat!
F. Les enfants héritent des qualités ou des défauts de leurs parents.
G. Être enroué.
H. Se disputer sans arrêt.
I Avoir autre chose à faire.
J. Les deux adversaires sont de valeurs égales.
K. Appeler les choses franchement par leur nom, sans détour, sans manières.
L. Se laver sommairement.
M. Écrire de façon illisible.
N. Passer vite fait.
0. Une chose sans importance.
P. Une mauvaise expérience rend plutôt méfiant.
Q, Pas de quoi en faire un drame.
R. Demander la réponse.
S. Bien voir dans le noir.

Réponses :

1-H; 2-D; 3-R; 4-M; 5-Q; 6-E; 7-G; 8-I; 9-L; 10-B; 11-J; 12-S; 13-N; 14-C; 15-O; 16-P;17-F;18-A;19-K.

Le chat noir

Autant le chat fut adulé au temps des pharaons, autant il fut méprisé au Moyen Age. Enfin, ce mauvais procès ne s'adressait qu'aux chats noirs... Quiconque possédait un chat noir était aussitôt accusé de sorcellerie.

Les pires légendes se formaient au sujet du chat noir. Il était l'incarnation du diable, du mal, de Satan... Sa simple présence expliquait tous les malheurs du monde.

Une vache s'était noyée ? Le chat noir l'y avait incitée!

Un enfant mourait? Un chat noir s'était introduit dans sa chambre...

Un prêtre mourait ? Un chat noir à ses côtés prouvait que le diable lui avait volé son âme.

Le pauvre chat noir était doublement pourchassé ! D'un côté, il était tué pour sorcellerie, et de l'autre, il était victime de sévices de la part d'adeptes de messes noires! A

insi en Écosse, le rituel du «taghairm» consistait à offrir au diable des chats noirs qu'on embrochait et faisait rôtir vivants. Attiré par les hurlements des malheureux, Satan apparaissait sous la forme d'un chat et exauçait les vœux des participants en leur donnant notamment le pouvoir de se rendre invisibles...

En France, du XIIe au XVIIIe siècle, lors de fêtes traditionnelles à Paris, Melun ou Metz, on jetait au feu des chats noirs enfermés vivants dans des paniers!

Aujourd'hui encore, certains superstitieux n'aiment pas croiser un chat noir...

Sandra. 43 ans a eu un chat noir: «Quand j'étais ado, j'ai eu un chat noir que j'avais appelé Lucifer! C'était sûrement ma période "rebelle", je l'adorais! Il était très intelligent et affectueux, et il avait la particularité de dormir sur le dos et les pattes en croix... un signe du diable me direz-vous? Pas du tout!

À l'époque, on était chauffés par le sol et mon chat adorait se prélasser des heures entières sur le sol tiède de notre salle de bain ! Un vrai pacha.»

Si le sujet vous passionne, lisez le livre de Laurence Bobis : Une histoire du chat — De l'Antiquité à nos jours, aux éditions du Seuil (collection Points Histoire).

Les idées préconçues sur le chat

Les idées préconçues sur les chats ont la peau dure ! Cela vient souvent du fait que l'on est plus «chien» que «chat» ou vice versa. Comme s'il fallait opposer les chiens et les chats, comme s'ils étaient en concurrence !

LES CHATS S'ATTACHENT AUX LIEUX, PAS À LEUR MAÎTRE

Voilà une belle grosse absurdité, qui repose sur une mauvaise connaissance du chat : le chat est un animal territorial qui serait plus attaché à son lieu de vie que le chien, qui aime aveuglément son maître. Les propriétaires de chats savent bien à quel point cette affirmation est absurde !

Ce n'est pas parce qu'un chat qui vient de déménager fugue pour partir à la recherche de son ancien territoire qu'il n'aime plus son maître.

C'est juste que le chat, qui est un animal ultrasensible, est perturbé par ce déménagement ; tout son espace vital est chamboulé et il part à la recherche de son maître dans son ancienne maison ! Le minet a juste besoin de temps pour s'adapter et faire le lien entre son maître et ce nouveau lieu de vie.

 LES CHATS AIMENT LA SOLITUDE

C'est sans doute une façon de se justifier pour «abandonner» son chat à son triste sort pendant de longues heures, voire des jours entiers, sous prétexte qu'il s'organisera tout seul avec la litière et les croquettes...

Le chat est certes moins docile que le chien, il fait preuve d'une certaine indépendance de caractère (c'est en général pour ça qu'on l'aime !), il ne vit pas en meute, mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas sociable et qu'il n'a pas besoin de tendresse et d'une présence aimante.

Le chat est un animal sensible et intelligent qui communique beaucoup, et ne demande qu'à jouer et à être stimulé.

 Un chat malheureux ou «abandonné » sur le plan affectif dépérit ; il peut même sombrer dans la dépression et manifester son mal-être par des actes de malpropreté.

LE CHAT RONRONNE QUAND IL EST CONTENT

Oui et aussi quand il est stressé, ou même parfois lorsqu'il est en état de souffrance. Il peut même ronronner à l'article de la mort...

LES CHATS SONT CRUELS

La preuve : ils jouent avec leur proie vivante et blessée.

Je peux comprendre que le spectacle de la petite souris qui cherche à s'échapper et qui se fait irrémédiablement rattraper par un chat aux griffes acérées ne soit pas un spectacle des plus réjouissants ! Surtout pour des enfants.

Mais le chat est un prédateur qui ne fait qu'obéir à son instinct de chasseur. S'il «joue» ainsi avec sa victime, c'est parce qu'il n'a pas faim ; n'y voyez donc aucune cruauté, c'est presque un réflexe.

 UN CHAT RETOMBE TOUJOURS SUR SES PATTES !

Ça dépend !

Le chat est en effet d'une très grande souplesse. Grâce à son squelette solide, à la structure de son cervelet et de son oreille interne, son corps peut faire une rotation et ainsi arriver sur ses pattes.

Mais quand il tombe d'une hauteur qui ne lui laisse pas le temps de faire sa permutation, il peut se blesser !

Si les idées préconçues sur le chat vous amusent, lisez le livre du Dr Laetitia Barlerin : 100 idées fausses sur votre chat, aux éditions Rustica.

Quel chat pour moi?

II existe une cinquantaine de races de chats dans le monde. Pourtant, quand on «pense» chat, on pense souvent au chat de gouttière. Un chien de race n'étonne personne, mais il est plus rare de voir un « chat » de race.

Outre la différence de budget (cela va de gratuit à plusieurs centaines de dollars), les chats ont de vraies particularités en fonction de leur race.

LES RACES LES PLUS CONNUES

LE SIAMOIS

Très en vogue il y a quelques années, le siamois est un chat « racé » et «félin» ; il a les attaches fines et la face triangulaire, et il est réputé pour son intelligence, son goût pour le «bavardage» et son caractère affirmé. C'est un chat à forte personnalité qui peut avoir un comportement exclusif à l'égard de son maître. Il ne demande aucun soin particulier.

LE CHARTREUX

C'est un chat calme et paisible. Pas spécialement bavard, il s'adapte très bien à la vie d'appartement. Il aime plus que tout être en compagnie de ses maîtres, c'est un bon compagnon de jeu pour les enfants. Son poil dense et laineux, qui est un véritable appel aux caresses, nécessite juste un brossage bihebdomadaire.

LE MAINE COON

C'est un matou costaud ! Originaire d'Amérique du Nord, c'est le plus grand des chats : certains mâles peuvent atteindre 14 kg. La légende veut qu'il soit issu du mariage entre un chat sauvage et un raton laveur. Même s'il est calme et affectueux, il est préférable, vu sa taille, de lui offrir un espace extérieur.

LE PERSAN

C'est un peu le chat de salon. Avec son impressionnante fourrure et son nez écrasé, il est devenu la vedette des publicités. Il a la réputation d'être calme et casanier. Comme toute vedette qui se respecte, c'est un chat qui nécessite des soins quotidiens. Il faut être un peu toiletteur dans l'âme !

LE CHAT DE GOUTTIÈRE

C'est le chat préféré des Québécois ; il peut avoir le poil plus ou moins long, être frisé, noir, roux ou rayé. C'est un chat de caractère qui peut vivre en appartement à condition d'être stérilisé et stimulé. Il ne demande pas de soins particuliers.

LE BLEU RUSSE

C'est un chat calme, à la limite du timide. Élancé et délicat, il est parfait pour la vie de célibataire ! Très attaché à son maître, il sait se montrer tendre et affectueux. A éviter si vous avez déjeunes enfants.

LE BIRMAN

Comme le persan, le birman a une image de chat délicat et précieux. Il serait issu d'un doux mélange entre le siamois et le persan. C'est un chat à la personnalité complexe, attachant et joueur, mais il peut lui arriver de bouder.
Nos bonnes adresses

www.cca-afc.com

Le site officiel de l'Association féline canadienne, la seule qui tienne des livres d'origines félines au Canada. En cliquant sur « Bottïn des éleveurs», vous arriverez à un menu sur la gauche de l'écran qui vous propose une description détaillée de très nombreuses races.

www.wlkiciiat.fr

Voilà un très joli sïte entièrement consacré aux chats (et commandité par Royal Canin). Vous trouverez sur la page d'accueil un menu déroulant qui référence toutes les races, avec photos à l'appui, Très complet.

Pourquoi adopter un chaton?

Adopter un chaton présente beaucoup d'avantages.

Vous allez profiter de sa petite face mignonne, de sa jeunesse, de son goût inné pour les pitreries (attention, les bêtises ne sont pas loin!), vous allez pouvoir «l'éduquer» (même si on ne peut pas vraiment parler d'éducation avec le chat) et lui apprendre tout un tas de choses, par exemple à se faire caresser et toiletter, ou bien l'initier aux transports.

Dès que vous l'adoptez, montrez-lui sa litière. À trois mois, il sera en principe propre.

Mais un chaton nécessite aussi une grande vigilance et une certaine disponibilité ! Il ne faut pas oublier que c'est un bébé et qu'il a besoin d'attention.

De plus, le chaton est très curieux et cela le pousse à faire un maximum de bêtises. C'est pourquoi il est préférable, dans les premiers temps, de ne pas lui donner accès à toutes les pièces de votre logement.

Si vous avez une cour extérieure, l'accès doit lui être interdit en votre absence, surtout s'il n'est ni vacciné ni vermifuge.

Les joies d'être propriétaire d'un chaton:

• Vous voilà condamné à jouer avec une ficelle pendant de très longues semaines. Le chaton est très joueur et a besoin d'être stimulé (... mais pas trop!).

• Vous devez faire preuve de patience et l'habituer très tôt à faire ses griffes là où c'est permis ; un griffoire (qu'on appelle aussi poteau de griffage) ou un vieux fauteuil devraient vous y aider.

• Un tri de vos plantes s'impose: bannissez le philodendron, le dieffenbachia, le ficus, sous peine d'empoisonner votre chat.

Bon à savoir

Jusqu'à ce que le chaton atteigne l'âge de six mois, il est recommandé de dormir avec lui, ou du moins dans la même pièce que lui. Car avant six mois, le chaton est en grande demande affective et il serait cruel de ne pas y répondre. C'est sans aucun doute la partie la plus agréable.

Maintenant que vous voulez un chaton, il faut le choisir. Que vous ayez décidé de faire appel à une connaissance, à un particulier ou à un professionnel, attendez que le chaton ait atteint ses 12 semaines avant de le ramener chez vous.

Avant cet âge, il est fragile et a encore besoin de sa mère, aussi bien sur un plan physiologique qu'émotionnel et social.

Les chatons sont des machines à nous faire craquer, il faut bien le dire !

Ils ont beaucoup d'atouts pour eux : de grands yeux expressifs, une face mignonne, une agilité amusante et attendrissante, et leurs poils de bébé sont aussi doux que de l'angora.

Comment ne pas partir avec plusieurs chatons dans ces conditions ?

Rappelez-vous que vous ne voulez qu'un chat et si vos enfants sont avec vous (vous avez le goût du risque !), «informez-les» bien de cette condition sous peine de psychodrame.

COMMENT REPÉRER LE CHATON QUI VOUS CONVIENT?

Les chatons sont de gros dormeurs. Ne soyez pas déçu s'ils dorment lors de votre visite et reprenez rendez-vous, car il est préférable de pouvoir les évaluer et jouer avec eux avant de faire votre choix.

Si la portée est réveillée, observez les chatons et testez-les un à un :

• Prenez un chaton dans vos bras. S'il se débat ou crache, c'est qu'il n'est pas habitué à la présence de l'homme, qu'il est sauvage et craintif ; ce n'est peut-être pas un bon choix.

• Gratouillez-lui le ventre. S'il ronronne et s'offre à vos caresses, il est sociable et calme ; c'est un bon point.

• Invitez-le à jouer, en agitant une ficelle par exemple. S'il réagit en se montrant curieux, en faisant des bonds joyeux, c'est qu'il est éveillé et joueur, deux choses parfaitement normales pour son âge.

• Outre les critères esthétiques, laissez-vous charmer par la personnalité espiègle et câline du chaton qui viendra vers vous. Qui sait, c'est peut-être lui qui vous choisira ?

Adopter un chat adulte

Si un chat adulte est à première vue moins «attrayant» qu'un chaton, il présente également des avantages. Sa personnalité est affirmée, et vous ne serez donc pas « trompé sur la marchandise ». Vous verrez tout de suite s'il est calme, zen, curieux, bavard ou timide.

De plus, si vous avez déjeunes enfants, vous prenez moins de risque avec un chat adulte. Les enfants ont du mal à contrôler leur enthousiasme et leurs «pulsions » d'amour, et un chaton pourrait vraiment en souffrir.

Enfin, un chat adulte est bien moins fatigant qu'un chaton: vous n'aurez pas à surveiller sans cesse ses bêtises ni à jouer 18 heures sur 24 avec un bouchon et une ficelle.

LES 5 CLÉS POUR RÉUSSIR SON ADOPTION

1. Évitez d'adopter un chat de la campagne si vous habitez un minuscule condo.

2. Laissez votre chat « roupiller» à son aise ! Respectez son rythme biologique et attendez qu'il soit réveillé pour le «chatouiller»;

3. Ne punissez jamais votre chat. Même s'il a fait pipi sur la : couette toute neuve, même s'il a fait caca à côté de la litière.

4. Prenez le temps de le câliner et de le stimuler: un chat ; adulte aime aussi jouer !

5. Mettez de la hauteur dans votre vie. Le chat vit en trois dimensions: accordez-lui le plaisir de grimper sur des
meubles, des armoires et des étagères.

Où trouver un chat?

Votre décision est prise, vous adoptez un chat ! Mais où trouver la perle rare?

Comment faire la différence entre deux adorables chatons ?

Hormis quelques a priori sur une race ou un «look» (noir, rayé, roux), vous pourriez craquer pour n'importe quel chat pourvu qu'il soit adorable! Il est important de ne pas rater votre «sélection», car votre futur chat peut vivre 20 ans et plus ; ce serait dommage de faire erreur.

POUR OU CONTRE LES ANIMALERIES?

On déconseille souvent d'adopter un chat d'une animalerie, car les conditions d'élevage n'y sont pas toujours optimales.

Parfois même, certains animaux viennent de pays étrangers et ont traversé les frontières dans des conditions d'hygiène et de confort très précaires.

Ces chatons ont souvent une santé fragile et sont porteurs de maladies. Ils ont été sevrés trop tôt, ne sont pas «socialisés» (mis au contact de l'homme et des bruits de la vie courante) et ils ne bénéficient pas de sorties extérieures.

Il faut donc savoir qu'en achetant un chaton dans une animalerie, vous prenez le risque de vous retrouver avec un chat pas au summum de sa santé et d'avoir assez vite des frais à débourser chez le vétérinaire.

Cependant, toutes les animaleries ne sont pas à blâmer, comme pour un éleveur, il suffit de bien se renseigner.

UNE GARANTIE PROFESSIONNELLE

Si vous choisissez un chat de race, le mieux est encore de passer par un éleveur; vous paierez certes plus cher que dans une animalerie, mais quand on aime on ne compte pas, n'est-ce pas ?

Vous vous assurerez ainsi surtout d'une prestation de service de meilleure qualité, d'un savoir-faire indéniable et même d'un suivi.

L'éleveur saura vous informer sur la race du chat que vous avez choisi, ses caractéristiques psychologiques et physiologiques. Il vous conseillera sur les choses à faire et à ne pas faire, et vous pourrez même lui passer un coup de fil en cas de besoin ou d'inquiétude.

LAISSEZ FAIRE LE HASARD...

Vous pouvez également acheter le chat du voisin ou un chaton de «l'ami du cousin de votre beau-frère»!

Le tout est d'attendre que le chaton soit sevré, c'est-à-dire âgé d'au moins 10 semaines (3 mois, c'est encore mieux) et de vérifier s'il a bien été socialisé, c'est-à-dire s'il a grandi au contact des humains et du monde moderne.

ET DANS UN REFUGE?

Vous ferez certainement une bonne action en adoptant un chat abandonné, mais il faut savoir que vous aurez très peu de chance d'avoir un chaton. C'est un peu comme le tirage du loto : il y a un gagnant pour des millions de participants.

Malheureusement, les chats abandonnés ont parfois un passé compliqué qui les aura marqués. Si c'est votre premier chat, assurez-vous qu'il n'est pas traumatisé, qu'il est calme et sociable, et surtout qu'il ne courait pas la campagne avant d'atterrir dans votre deux-pièces.

Matthieu, un jeune Québécois de 34 ans, a eu une expérience ratée avec un refuge:

J'accompagnais une amie au Noël des animaux de la SPCA et sur place je me suis laissé attendrir par tous ces animaux abandonnés. J'ai décidé de faire un "sauvetage", et j'ai choisi une chatte qui avait été martyrisée et qui vivait en refuge depuis si longtemps.

L'adoption a été catastrophique: la chatte vivait cachée derrière un meuble de cuisine, elle était terrorisée !

Je ne pouvais même pas l'approcher, encore moins la caresser. J'avais juste le droit de changer sa litière. J'ai tenu deux ans avec cette chatte fantôme" et quand elle s'est blessée (elle avait léché une poêle chaude), j'ai dû faire appel à des amis pour l'attraper et la conduire chez le vétérinaire, car elle était hystérique !

J'avais l'impression de la maltraiter. Je l'ai rendue car cette chatte était ingérable; personne ne pouvait la garder pendant mes vacances et je ne pouvais l'emmener nulle part. J'en ai voulu à la SPCA de m'avoir laissé adopter un chat aussi associable; finalement, il était bien plus heureux au refuge.»

Comment reconnaître un bon éleveur

Vous avez choisi la race de votre futur chat, vous avez le budget, reste à trouver le bon éleveur. Car comme dans toute profession, il y a les «bons» et les «moins bons».

Outre l'effort financier que cela représente, adopter un chat vous engage pour une vingtaine d'années; alors, prenez votre temps pour choisir le professionnel qui vous le vendra.

DES SIGNES QUI NE TROMPENT PAS

Faites marcher votre réseau, le bouche-à-oreille, les sites Internet référencés.

Fiez-vous aussi à votre instinct, à votre première impression.

Comment sont les chatons?

Ont-ils un beau poil soyeux? l'œil brillant?

Évoluent-ils dans un cadre propre?

Y a-t-il des jouets pour les stimuler?

Sont-ils curieux?

Viennent-ils vous voir ou au contraire se réfugient-ils dans la fourrure de leur mère?

Autant de questions qui permettront d'évaluer le professionnalisme de l'éleveur.

Plus les chatons sont élevés au contact de l'éleveur et de sa famille, plus ils seront socialisés, c'est-à-dire habitués aux bruits (aspirateur, radio, télévision, machine à laver, etc.), aux contacts avec les humains et à être manipulés. Cet aspect est primordial.

PLUS QU'UN MÉTIER, UNE PASSION

Autre critère : la façon dont l'éleveur manipule ses chatons.

Si vous le sentez un peu brusque, ou au contraire doux et affectueux, vous aurez un autre bon aperçu de sa façon de les élever.

Enfin, un bon éleveur vous pose des questions sur vos habitudes de vie : si vous habitez une maison avec une cour ou un petit condo au centre-ville par exemple, si vous avez du temps à consacrer au chat, si vous avez l'habitude des chats, etc.

Il doit s'assurer que son chaton sera bien chez vous. Certains éleveurs poussent même le zèle jusqu'à aller chez vous — ce n'est pas de l'ingérence, juste du professionnalisme et de la passion. D'autres vous feront (presque) passer une véritable entrevue.

Bon à savoir

Il n'y a pas de recours juridique possible entre un éleveur et vous; d'où l'importance de bien prendre votre temps avant de le choisir. Entre vous, c'est une question de confiance.

Votre seul recours, s'il est de mauvaise foi, est de lui faire une mauvaise publicité.

www.ca-afc.com

Toujours le site de l'Association féline canadienne. En cliquant à gauche sur « Bottin des éleveurs », vous obtiendrez un répertoire d'éleveurs, classé par race de chat. C'est une première piste.

www.eleveurs.ca

Ce site a pour but de vous aider à trouver les meilleurs éleveurs. Allez y faire un tour.

Combien ça coûte?

Il faut savoir qu'un animal de compagnie représente toujours des coûts et que si l'on est un maître aimant et responsable (ce que vous êtes forcément), il y aura certainement des imprévus en plus des frais obligatoires.

LE CHAT EN LUI-MÊME

Si vous avez choisi un chat de gouttière comme la grande majorité des Québécois, cela vous coûtera de 25 S à 150 S (pour un chaton), selon que vous habitiez à la campagne, que votre voisine veuille se « débarrasser» de sa portée, ou que vous l'achetiez d'un particulier qui a engagé des frais (vaccins + vermifuges + puce électronique).

Un chat de race peut coûter entre 600 S et 1 500 $ (pour les spécimens rares). Vous trouverez des chatons siamois à 800 S par exemple.

Pour la cage de transport, les prix commencent à 35 S- Assurez-vous que la cage en question est bien homologuée par les compagnies aériennes (réglementation de IATA). C'est signalé par un logo.

LES SOINS

• La stérilisation : entre 125 S et 225 $ ; les tarifs varient en fonction des vétérinaires, mais c'est un bon

investissement. Rien de plus pénible qu'une chatte en chaleur... ou qu'un chat qui sent une chatte en chaleur !

• Les premiers vaccins: comptez au minimum entre 150$ et 200S (rappels compris), mais n'hésitez pas à appeler plusieurs vétérinaires, car là aussi les prix peuvent différer d'une clinique à l'autre.

• II y a aussi le vermifuge (environ 25 $), les visites annuelles chez le vétérinaire, les imprévus, etc.

• La puce électronique: comptez 100S. Tous les éleveurs ne vendent pas leurs chatons pucés. Dans ce cas, la puce peut être posée au moment de la stérilisation par le vétérinaire sous anesthésie générale ; le chaton n'en sentira rien. En choisissant un chat de race chez un professionnel, les chatons sont généralement vaccinés et pucés, et ces prestations sont incluses dans le prix d'achat.

LES ACCESSOIRES INDISPENSABLES

• Le bac à litière : il en existe à tous les prix, mais pour 10$, votre chat peut faire ses besoins en paix. Si vous voulez investir d'avantage, vous pouvez vous offrir une litière design ou automatique et électrique à 400$ ou 500 $.

• La litière : il vaut mieux ne pas lésiner sur la qualité. Une bonne litière absorbante vous coûtera un peu moins de 15 $ à 20 $ par mois. En espérant que votre chat ne soit pas un gros consommateur...

Un chat, c'est une vraie dépense, au même titre qu'une voiture. Alors, pensez-y avant de craquer. Heureusement, une fois que votre chat fera partie de votre vie, vous vous demanderez vite comment vous avez pu vous en passer.

Si vous aimez les chats et le design, tentez le bac à litière design.

Vous trouverez également d'autres accessoires, comme des bols à croquettes vraiment élégants et originaux à des prix (un peu) plus abordables. Ceci dît, renseignez-vous sur les frais de transport qui peuvent être élevés.

Mâle ou femelle ?

Y a-t-il une grande différence entre une femelle et un mâle?

C'est un peu une question d'intuition. Tout dépend si vous comptez faire stériliser votre chat ou pas. Un mâle non castré et une chatte non opérée ont des spécificités propres qui sont loin d'être des détails.

LE MÂLE

Le mâle non castré ne sera assurément pas heureux en appartement. De plus, les mâles ont besoin de marquer leur territoire en urinant sur leur espace vital (c'est-à-dire vos rideaux, vos fauteuils et votre lit si vous vivez exclusivement en appartement).

Et l'urine de chat non castré est connue pour être tenace et vraiment malodorante. Le mâle sera plus bagarreur, voire fugueur par rapport à une femelle, et s'il est non castré, attendez-vous à soigner régulièrement ses bobos (sans compter qu'il risque aussi de se faire écraser par une voiture quand il part en promenade).

Bref si vous avez un mâle, pour une bonne cohabitation, le mieux est de le faire castrer. Tous ces désagréments disparaîtront comme par enchantement.

Ensuite, il faut savoir que le mâle est un peu plus grand que la femelle et on lui prête moins de câlins que sa congénère, mais c'est aussi une question de caractère !

LA FEMELLE

Une femelle non stérilisée ne sera pas plus heureuse en appartement qu'un mâle non castré. Une femelle qui n'est pas opérée sera régulièrement en chaleur, deux à trois fois par an (en général avant, pendant et après l'été, mais c'est variable).

Il faut savoir qu'il n'est pas de tout repos de posséder une chatte en chaleur. Elle miaule bruyamment sans arrêt, de façon à être entendue par tous les mâles du quartier et d'ailleurs. Vous en avez pour 15 à 20 jours de «vocalises» !

En général, les mâles rappliquent en vitesse et vous avez droit à des « émeutes » et à des bagarres à votre porte. Bref, c'est pénible et énervant!

Sans compter que, si votre chatte échappe à votre vigilance, vous pouvez vous retrouver à gérer une portée non désirée.

C'est pourquoi tous les professionnels conseillent de faire stériliser une chatte si vous ne souhaitez pas la laisser se reproduire. D'autant plus qu'une chatte peut avoir jusqu'à trois portées par an.

Une fois opérée, votre chatte retrouvera son calme et sa sérénité. Plus petites que les mâles, les chattes sont aussi réputées pour être plus affectueuses.

Mais comme je l'ai dit précédemment, c'est aussi une question de conditionnement et de caractère.

Test: Quel type de félin êtes-vous?

Aimer les chats et la gente féline c'est bien, mais quel félin auriez-vous été ?

Ce test psycho-félin vous éclairera sur votre face cachée, celle qui sort ses griffes.

1. DANS LA VIE, VOUS ÊTES DU GENRE À...

 A. rugir de plaisir;
B. profiter des quelques petits moments de détente;
C. ronronner de satisfaction.

2. LE MATIN DÈS LE RÉViEiL

A. vous sentez le fauve;
B. vous aimeriez vous rouler dans l'herbe fraîche;
C. vous êtes un obsédé de la toilette.

3. UNE SOURIS PASSE DEVANT VOUS...

A. vous ne réagissez pas;
B. vous bondissez pour la chasser;
C. une quoi? C'est-à-dire que vous dormiez...

4. POUR VOUS, LE SPORT...
A. ça consiste à lézarder au soleil ;
B. c'est courir, bondir, sauter et vous étirer;
C. c'est vous lever du divan pour aller au fauteuil et finir sur le lit.
5. VOUS AVEZ UU PETIT CREUX
A. une belle entrecôte saignante fera l'affaire;
B. n'importe quoi, ce qui vous tombe sous la main, vous n'êtes pas difficile;
C. vous croquez quelques douceurs.

Réponses

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE A:

Vous êtes un lion. Le roi de la savane, mais aussi le roi des paresseux. Épicurien, vous profitez de la vie pendant que d'autres s'agitent pour vous satisfaire. Charismatique, vous faites régner l'ordre autour de vous en distribuant les bons et les mauvais points; vous êtes craint autant que vous êtes aimé.

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE B:

Vous êtes un chat de gouttière. Débrouillard, vous picorez la vie comme elle vient et appréciez les petits plaisirs qui s'offrent à vous, sans savoir quand se présentera le prochain ! Vous vous adaptez facilement au changement et êtes facile à vivre comme à contenter.

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE C:

Vous êtes un chat persan. Pour vous, la vie se résume à «luxe, calme et volupté ». Vous n'êtes pas du genre à vous abîmer la manucure pour les tâches ménagères. Les gens aiment vous faire plaisir et vous le leur rendez bien. Affectueux, câlin, vous êtes de compagnie agréable, à condition qu'il fasse bon et que vous digériez un délicieux repas.

 

 

 

 

 

 

 

Recherche personnalisée